lundi 25 novembre 2013

Mise en pratique 2. La machine à remonter le temps, recherche numérique de livres

Les sept livres choisis pour la recherche :


2) A Double Thread de Ellen Thorneycroft Fowler: https://archive.org/details/adoublethread00fowlgoog.

3) The eye of a God and other Tales East and West de William Alexander Fraser: -->https://archive.org/details/eyeagodandother00frasgoog.

4) Barriers Burned Away de Edward Payson Roe: -->https://archive.org/details/barriersburned00roeeiala ;

5) My Lady Barefoot d’Evelyn Raymond:
(de nombreux livres de cet auteur sont en ligne mais pas cet ouvrage.)  -->Pas de version numérique trouvée.

6) The Three Deserters de Michael T. H. Perelaer: -->Pas de version numérique trouvée.

7) Doing and Dreaming de Edward Garrett: -->https://archive.org/details/doinganddreamin00mayogoog.

A part pour quelques exceptions près, le site archives.org est très utile pour rechercher la version numérique de certains livres. En effet, lorsque que l’ouvrage est disponible, le site met à disposition des liens vers une lecture en ligne ou encore une lecture PDF (également de nombreuses autres modes de lectures disponibles) pour pouvoir les consulter de manière numérique. Je suis donc parvenu à trouver avec ce site la version numérique de la plupart des livres sauf 2 (My Lady Barefoot et The Three Deserters). Certains livres ayant même plusieurs versions numérisées jusqu’à parfois environ 6-7 versions différentes (Barriers Burned Away).

Lorsque l’on recherche ces livres par Google books, on trouve la couverture ainsi que la description du livre, ses références mais l’accès à la version numérique n’est pas disponible donc pas possible d’y accéder. J’ai été confronté à ce cas de figure pour tous les livres que j’avais choisi, c'est-à-dire pas de version numérique disponible par Google books.
Pour le cas du site du Projet Gutenberg, on peut dire que c’est un peu le même principe qu'archives.org. En effet on rentre le titre du livre et si ce dernier est disponible, on a accès à la version numérique sous différentes formes de lecture.
Pour ma part, ma recherche sur ce site a été beaucoup moins fructueuse car je ne suis parvenu à trouver que seulement deux livres sur les sept. Alors que qu’avec archives.org, j’étais parvenu à avoir accès à cinq d’entres eux.
En revanche, deux des sept livres que j’ai choisis ne sont ni trouvable sur le site du projet Gutenberg ni sur le site d'archives.org version numérique.
Je les ai trouvés sur le net (notamment ses références) et sur des sites d’achats mais pas de versions numériques consultables gratuitement.

Je savais déjà que l'on pouvait utiliser Google books pour trouver certaines numérisations de livres. Cependant, souvent sur ce site soit on n'a pas accès à une version numérique complète du livre (que des extraits, certaines pages) soit pas de version numérique du tout pour un livre.
Pour ce qui est d'archives.org, je connaissais ce site mais je ne l'avais jamais utilisé pour accéder à des livres numérisés. Je l'ai trouvé très simple d’utilisation avec beaucoup de livres disponibles.
Par contre, j'ai découvert le projet Gutenberg qui est un site assez proche d'archives.org avec quelques petites différences. J'ai eu plus de mal à trouver mes livres sur ce site, c'est pourquoi archives.org m'a plus plu même si il reste quand même très utile.  
D'autres sites permettent d'avoir accès gratuitement à des livres numérisés comme Gallica.bnf.fr, ebooksgratuits.org, booksshouldbefree.com mais on trouve également des sites où l'on doit payer la version numérique comme numilog.com, le site de la Fnac ou encore d'autres...

Avant cette recherche, je ne pensais pas que tant de sites proposaient des versions numériques de livres intégrales connaissant plutôt Google books qui fournie rarement l'intégralité des livres.
J'ai aussi été étonné que toutes ces reproductions numériques soit en accès gratuit et non payant.
Bien sur les livres recherchés sont assez anciens donc plus facilement en accès gratuit que d'autres livres plus récents même si il pouvait y avoir le risque de ne pas les trouver car trop anciens et pas assez connus.
Ce qui est peut être le cas pour les deux livres que je n'ai pas réussis à trouver du tout en version numérique (My Lady Barefoot et The Three Deserters).

Analyse critique: Los Angeles and the Problem of Urban Historical Knowledge

J’ai décidé de faire une analyse plus précise du site qui s’appelle : « Los Angeles and the Problem of Urban Historical Knowledge » http://www.usc.edu/dept/LAS/history/historylab/LAPUHK/index.html.
C’est un site créé en décembre 2000 par Philip J. Ethington (du département d’histoire de l’université de Californie du Sud) dans le but de mettre en place un outil multimédia pour accompagner l’édition du « American Historical Review » du même mois.

Description rapide du site :

On trouve en premier lieu la page d’accueil « Home » qui présente de manière succincte et illustre également ce dont parle le site et qui l’a réalisé.
La page « Essay » où l’on trouve la préface du site, c’est à dire une explication assez précise des buts, des objectifs et de l’utilité de ce dernier. Cette préface fait également un état des lieux de ce qu’on peut exactement y trouver. La problématique du site est également évoquée; c'est à dire la connaissance de la ville de Los Angeles et plus largement la connaissance historique de son espace urbain, sa démographie, sa politique sur une période donnée (1940-1990).
La page « Location » qui comporte une carte interactive permettant de situer différents espaces à l’intérieur de Los Angeles à une échelle plutôt grande et d’autres cartes un peu plus précises à une plus petite échelle lors que l’on clique sur un lieu précis (donc interactivité, voir plus loin).
On trouve également une autre page appelée « Concepts » où comme son nom l’indique, on a accès à l’explication de plusieurs concepts utile à la compréhension précise du sujet. On a accès à une liste de concepts et on peut consulter la définition précise en cliquant sur celui que l’on désire.
On trouve, entre autres, des concepts tel que « Panoramas », « Historiography of Los Angeles », « Uncertainty and Certainty as Urban Conditions » …
Dans la page « Genres », on trouve les différentes données historiques classées par leur nature ou plus précisément par leur genre. Les principaux genres étant des supports visuels, pas imprimées (donc cartes) ainsi que des textes manuscrits, des vidéos.
Enfin la dernière page « Maps » présente différentes cartes avec des aspects et des données diverses mais également sur différentes périodes. 

On se rend compte très vite que l’on peut repérer différents types de cartographies plus ou moins élaborées et qui pour certaines utilisent des logiciels de SIG :

-          On trouve d’abord des cartes générales sur la situation de grandes villes importantes au niveau mondial ainsi que leur nombre d’habitants (exemple de Paris : http://www.usc.edu/dept/LAS/history/historylab/LAPUHK/Maps/Global_Cities/Global_Cities_E.htm) et une carte partant de l’échelle mondiale et zoomant progressivement sur la vile de Los Angeles jusqu’à aller à l’échelle d’un quartier et d’une rue (Début d’animation, http://www.usc.edu/dept/LAS/history/historylab/LAPUHK/Maps/LA_fly-in/LA-fly-in_large.htm).

-          Des cartes animées automatiques portant particulièrement sur la ville de Los Angeles. En effet, on observe des cartes décrivant l’évolution de la démographie de cette ville avec notamment la prise en compte de la proportion des ethnies en rapport à la population totale de la ville sur la période 1940-1990. C’est une carte qui change toute seule et se modifie automatiquement selon l’année (ex de l’évolution de la population afro-américaine : http://www.usc.edu/dept/LAS/history/historylab/LAPUHK/Maps/Animated_Census/Pct_Afr_Am.htm)

-          Des cartes interactives qui permettent de voir plusieurs données simultanément avec la superposition de différents calques (ex de la carte des découpages politiques du centre de Los Angeles avec tous les calques : http://www.usc.edu/dept/LAS/history/historylab/LAPUHK/Maps/Political_Space/detail_all.htm). Ce principe est assez utile, cependant le point faible important est que l’on peut soit visualiser tous les calques en même temps sur une même vue soit en visualiser qu’un seul. Il est donc impossible de sélectionner un, deux ou trois calques qui nous intéressent pour les visualiser ensemble.

D’un autre côté, on peut dire qu’un récit historique se défini par plusieurs critères :

- Il introduit et met en évidence plusieurs acteurs dans une structure organisée et chronologique.
- Il présente des explications répondant à une problématique définie et précise.
- Il utilise évidemment aussi des faits historiques précis pour appuyer son explication.
Pour voir ce site sous l’angle du « récit historique », il faut faire une analyse plus fine et précise.

Par rapport à cet angle, on peut dire que le site met à disposition avec les cartes et les définitions des faits historiques précis permettant d’élaborer une explication développée pour répondre à la problématique assez précise que l’on devine facilement et décrite plus haut.
On peut également remarquer que les données du site sont indépendantes les unes des autres et que l’ont peut prendre les informations qui nous intéressent sans consulter tout le site. On peut travailler selon une lecture chronologique ou non, donc utile pour un travail historique mais pas seulement. Le site fournit  pas mal de sources utiles pour ce travail mais il est certainement nécessaire de les croiser avec d’autres (sources) encore.
Finalement, on peut trouver ce site un peu incomplet avec des informations manquantes ou pas assez développées mais également selon moi une ergonomie discutable et un mode de navigation à améliorer pour chercher et trouver l’information de manière plus aisée.