L'histoire à l'ère du numérique



Mise en pratique 1 Rapport méthodologique : les logiciels de partage et d’annotations sur le web, première utilisation de Delicious.


Bonjour à tous, je viens d’explorer rapidement les différents logiciels proposés pour le partage de documents et les annotations sur le web. Suite à cette exploration, j’ai décidé de me concentrer sur le logiciel qui a attiré mon attention qui est Delicious.
Tout d’abord, pour commencer à utiliser ce logiciel, il faut se créer un compte de la même manière par exemple que Zotero mais aussi que tous les autres logiciels proposés. On peut créer un compte avec Twitter, Facebook, Google ou encore par son adresse mail. Possibilité aussi d’installer cette application sur un Smartphone.
                            
Mise en avant du principe et des objectifs de ce logiciel. Qu’est ce exactement Delicious ?

C’est d’abord un site collaboratif de partage de signets.
Delicious est donc principalement un service gratuit dans le but de sauvegarder puis de partager des liens (grâce à son URL), des marque-pages internet qui nous intéressent sur le web et que l’on veut facilement retrouver. Ce site existe depuis 2003 mais est véritablement relancé à partir de 2011 suite a un rachat.
Il offre également la possibilité de constituer une collection de liens et à créer son propre moteur de recherche personnel. L’organisation des liens permet de les trouver rapidement lors d’une recherche.

Comment le site se présente-t-il ??

Voici une capture d’écran de la page principal du logiciel Delicious :

                                  

                  

Principales fonctionnalités :

Sur cette page principale, on peut visualiser les liens que l’ont a ajouté grâce à la touche « Add Link » à gauche. On peut voir la date et l’heure de l’ajout du lien ainsi que le nombre de personne ayant ajouté le lien.
On peut commenter les liens, les tagger mais également bien sur les partager (sur Twitter,  Facebook, Google ou encore par Email).
Dans les réglages « settings », on modifie son profile pour éventuellement être suivi par d’autres utilisateurs mais également les suivre. Lorsque l’on est suivi par un utilisateur, il voit nos liens publics mais n’a pas accès à nos liens privés ce qui est pareil lorsque l’on suit un utilisateur.
L’outil de recherche « search » en haut à gauche est utile pour rechercher des liens que l’ont a ajouté et que l’on veut retrouver mais également pour trouver des liens intéressant à ajouter (par catégorie, mots clés).
L’onglet « Network » à gauche grâce auquel il est possible de rechercher des utilisateurs intéressants à suivre ou alors directement des connaissances, des amis.
Finalement, l’onglet « Discover », permet de visualiser une liste de liens qui sont ajoutés récemment par des utilisateurs voir des liens qui sont le plus ajoutés. 


On peut donc dire que ce logiciel est très utile dans une recherche dans la mesure où l’on peut ajouter des liens à sa base de données, y joindre des tags mais également un commentaire pour les classer dans des catégories et les retrouver plus facilement par la suite. On peut partager ses liens avec d’autres utilisateurs (amis…) mais également suivre les liens d’autres utilisateurs. Possibilité également de rechercher des liens intéressants à l’aide de mots clés précis.
Cependant je trouve que ce site reste assez limité de part ses fonctionnalités car il ne permet pas contrairement à Zotero d’ajouter des références bibliographiques et de créer des dossiers dans lesquels y glisser ses liens. Il n’est également pas possible d’ajouter directement le lien lorsque l’on est sur le site web grâce à un icône comme on peut le faire avec Zotero. Il est aussi impossible de modifier le lien en lui-même directement, on l’ajoute et on le sauvegarde tel quel.


 Mise en pratique 2. La machine à remonter le temps, recherche numérique de livres


Les sept livres choisis pour la recherche :


2) A Double Thread de Ellen Thorneycroft Fowler: https://archive.org/details/adoublethread00fowlgoog.

3) The eye of a God and other Tales East and West de William Alexander Fraser: -->https://archive.org/details/eyeagodandother00frasgoog.

4) Barriers Burned Away de Edward Payson Roe: -->https://archive.org/details/barriersburned00roeeiala ;

5) My Lady Barefoot d’Evelyn Raymond:
(de nombreux livres de cet auteur sont en ligne mais pas cet ouvrage.)  -->Pas de version numérique trouvée.

6) The Three Deserters de Michael T. H. Perelaer: -->Pas de version numérique trouvée.

7) Doing and Dreaming de Edward Garrett: -->https://archive.org/details/doinganddreamin00mayogoog.

A part pour quelques exceptions près, le site archives.org est très utile pour rechercher la version numérique de certains livres. En effet, lorsque que l’ouvrage est disponible, le site met à disposition des liens vers une lecture en ligne ou encore une lecture PDF (également de nombreuses autres modes de lectures disponibles) pour pouvoir les consulter de manière numérique. Je suis donc parvenu à trouver avec ce site la version numérique de la plupart des livres sauf 2 (My Lady Barefoot et The Three Deserters). Certains livres ayant même plusieurs versions numérisées jusqu’à parfois environ 6-7 versions différentes (Barriers Burned Away).

Lorsque l’on recherche ces livres par Google books, on trouve la couverture ainsi que la description du livre, ses références mais l’accès à la version numérique n’est pas disponible donc pas possible d’y accéder. J’ai été confronté à ce cas de figure pour tous les livres que j’avais choisi, c'est-à-dire pas de version numérique disponible par Google books.
Pour le cas du site du Projet Gutenberg, on peut dire que c’est un peu le même principe qu'archives.org. En effet on rentre le titre du livre et si ce dernier est disponible, on a accès à la version numérique sous différentes formes de lecture.
Pour ma part, ma recherche sur ce site a été beaucoup moins fructueuse car je ne suis parvenu à trouver que seulement deux livres sur les sept. Alors que qu’avec archives.org, j’étais parvenu à avoir accès à cinq d’entres eux.
En revanche, deux des sept livres que j’ai choisis ne sont ni trouvable sur le site du projet Gutenberg ni sur le site d'archives.org version numérique.
Je les ai trouvés sur le net (notamment ses références) et sur des sites d’achats mais pas de versions numériques consultables gratuitement.

Je savais déjà que l'on pouvait utiliser Google books pour trouver certaines numérisations de livres. Cependant, souvent sur ce site soit on n'a pas accès à une version numérique complète du livre (que des extraits, certaines pages) soit pas de version numérique du tout pour un livre.
Pour ce qui est d'archives.org, je connaissais ce site mais je ne l'avais jamais utilisé pour accéder à des livres numérisés. Je l'ai trouvé très simple d’utilisation avec beaucoup de livres disponibles.
Par contre, j'ai découvert le projet Gutenberg qui est un site assez proche d'archives.org avec quelques petites différences. J'ai eu plus de mal à trouver mes livres sur ce site, c'est pourquoi archives.org m'a plus plu même si il reste quand même très utile.  
D'autres sites permettent d'avoir accès gratuitement à des livres numérisés comme Gallica.bnf.fr, ebooksgratuits.org, booksshouldbefree.com mais on trouve également des sites où l'on doit payer la version numérique comme numilog.com, le site de la Fnac ou encore d'autres...

Avant cette recherche, je ne pensais pas que tant de sites proposaient des versions numériques de livres intégrales connaissant plutôt Google books qui fournie rarement l'intégralité des livres.
J'ai aussi été étonné que toutes ces reproductions numériques soit en accès gratuit et non payant.
Bien sur les livres recherchés sont assez anciens donc plus facilement en accès gratuit que d'autres livres plus récents même si il pouvait y avoir le risque de ne pas les trouver car trop anciens et pas assez connus.
Ce qui est peut être le cas pour les deux livres que je n'ai pas réussis à trouver du tout en version numérique (My Lady Barefoot et The Three Deserters).


 Semaine 4 : Les archives de l'infini et la numérisation de masse-Pistes sur les lectures


1) Dans ces lectures, on se rend très vite compte que le premier sujet principal est la question de la numérisation.

(Cohen & Rosenzweig, Digital History, Chapter 3 (Becoming Digital))

Numérisation ?

- Les avantages et les inconvénients de la numérisation
- Les différentes raisons et les façons dont le texte peut être numérisé
- Les avantages et les coûts de marquage de texte
- Les façons de numériser des images
- Les manières de numériser le son et les images en mouvement
- Les personnes qui réalisent la numérisation, les acteurs

Le passé était analogique. L'avenir est numérique. Une quantité étonnante de l'enregistrement historique analogique est déjà devenue numérique dans la dernière décennie.
Les nouvelles générations d’historiens sont de plus en plus formées aux techniques du numérique.
Historiens, bibliothécaires, archivistes vont entrer dans le jeu de numérisation de peur de se laisser distancer et d’être mis de côté.
Alors que les données analogiques utilisent un flux variable et continue, des données numériques sont un échantillon des données d'origine encodées de manière binaire (1 et 0) sur un ordinateur.
(comparaison entre la montre-bracelet et l’horloge numérique).
La numérisation et notamment le stockage ont un coût important.
Le lieu en puissance qu’est l'ordinateur permet de baisser le coût du stockage numérique mais également d’augmenter significativement la vitesse des réseaux informatiques.
À première vue, le débat entre analogique et numérique semble s'appliquer aux sons et images et non à un texte, qui a la même qualité d’impression que des données numériques.
Cependant des problèmes comparables dans la numérisation de texte existent. Question de la densité des données.
Il peut être impossible (ou tout au moins très difficile) de passer de l'analogique au numérique sans perte d'information.
La numérisation peut être imparfaite, difficile et coûteuse.
Le numérique met en valeur et développe l’avantage de l’accès à de nombreuses sources historiques pouvant être difficiles à trouver.
Le numérique permet aussi aujourd’hui à plus en plus de personnes d’effectuer des recherches  car les ressources sont facilement accessibles.


2) Ensuite on s’intéresse à la façon de préserver le passé avec l’évolution des sources et l’aide du numérique (entre rareté et abondance).

(Rosenzweig,"Scarcity or Abundance? Preserving the Past in a Digital Era," American Historical Review 108, no. 3 (Jun 2003): 735-762).

Ainsi les historiens doivent penser simultanément à comment faire des recherches, à écrire et à enseigner dans un monde de l'abondance historique.
Mais les historiens ont du mal à prendre en compte ces problèmes « techniques » qui sont pour eux hors champs des sciences sociales.
Les questions les plus importantes au sujet de la conservation numérique sont juridiques, sociales, culturelles, économiques, politiques.
Les historiens peuvent aussi être confrontés à un changement de paradigme fondamental d'une culture de la rareté à une culture de l'abondance.
Mais est ce que cette abondance apporte une meilleure ou une histoire plus réfléchie ?
Changements de méthode des historiens pour s’adapter à l’abondance des sources historiques.

Des débats entre bibliothécaires, archivistes et historiens sur les sources et leur conservation.


3) Une nouvelle manière de faire de l’histoire : l’histoire en ligne.

(Cohen & Rosenzweig, Digital History, Chapter 6 (Collecting History Online))

Faire de l’histoire en ligne induit des thèmes principaux :

- Utilisation de l'Internet pour recueillir des informations, des faits ou des évènements du passé (Pourquoi faire de l’histoire en ligne ?).
- Mise en place de projets se prêtant à cette nouvelle méthode de construction d'une archive numérique (aussi grâce à de nombreux outils).
- Volonté de développer l'interactivité dans les sites internet afin que les visiteurs puissent apporter leur participation (leurs souvenirs et autres documents historiques). La question aussi des acteurs de cette histoire en ligne.
- On encourage les gens à participer et à faire de l'histoire dans ce nouveau média.
- Évaluer et améliorer la validité et la valeur de ces sujets (en réalisant des études qualitatives).
- Egalement recueillir plus facilement des images et des récits personnels avec le web. Cela peut être un outil précieux et peu coûteux pour atteindre les personnes dans le monde qui pourraient avoir des souvenirs ou des matériaux utiles pour un sujet historique.
Nécessité de collecter et conserver les sources avant qu’elles ne disparaissent.


4) Les technologies numériques ont des impacts sur les historiens et leur écriture de l’histoire

(Anderson, "Past Indiscretions: Digital Archives and Recombinant History," to appear in Interactive Frictions, ed. Marsha Kinder & Tara McPherson (2009)).

Les logiques narratives de la base de données et du moteur de recherche ont donné lieu à
deux mouvements divergents :
-          d’un côté une histoire « totale » autour de l’Encyclopédie et portée par des concepts d’épistémologie historique.
-          d’un autre côté la volonté d’exploiter le potentiel de la technologie numérique pour essayer de prendre en compte les visions du passé.

Les technologies de l'information numérique ont indéniablement changé la façon dont les données historiques sont saisies, traitées et diffusées.
Les bases de données et les moteurs de recherche sont les principaux mécanismes d'organisation et de diffusion de l'information dans les réseaux numériques.
Les technologies numériques ont permis une recombinaison dans la construction historique.

Histoire numérique

Comme l'émergence de l'appareil photographique qui modifie au 19 ème siècle les perceptions du monde, les outils numériques de plus en plus puissants pour stocker et récupérer des informations historiques influent maintenant la façon dont le passé est conçu et reconstruit.
La portée mondiale et la capacité pratiquement illimitée de l'Internet a inspiré les universités, les bibliothèques et les archives pour se positionner en tant que distributeurs plutôt que simplement conservateurs de l'information. En conséquence, les ressources institutionnelles sont de plus en plus dirigé vers la numérisation et à l'organisation de l'information historique dans les bases de données qui sont accessibles via les réseaux informatiques publics et propriétaires.
Avec l'incorporation de visuels (film, vidéo, télévisées) historiques dans les programmes universitaires, les historiens ont commencé à reconnaître la puissance de la représentation cinématographique. La reconstruction historique dans les films.
En termes pratiques, les implications de la technologie numérique pour l'archivage ont surtout porté sur les questions techniques et la meilleure façon de conserver ainsi que de diffuser des informations historiques en utilisant les réseaux en pleine expansion. Des débats importants ont émergé autour des questions de propriété intellectuelle et le contrôle des images d’archives (films, enregistrements vidéo et sonores). Surveillance par des sociétés (Fondation Long Now : conservation de la culture numérique, Fondation Electronic Frontiers : promeut la liberté d'expression dans le domaine numérique).

Archives totales, histoire et mémoire 

Les histoires numériques changent la perception du rôle de l’historien. L'historien de l'ère moderne est souvent caractérisé comme un détective ou un esprit professionnel formé pour rechercher et juger de l'authenticité des preuves historiques, des objets et des témoignages.
Mais il doit quand même maintenant composer avec la construction de bases de données,  l'accumulation d'énormes volumes d'événements historiques, des faits et des images. 
La question de l’histoire dans les films. Enregistrements vidéo avec des témoins accessibles (histoire orale, documentaire). Interrogation sur le rôle de la mémoire. 
La responsabilité de prévenir l'effacement, l'oubli ou le déni de l'histoire. 
C'est dans l'interaction active entre mémoire et oubli (ce qu’Andreas Huyssen a appelé «oubli créatrice») que le sens historique est construit.




 5) Différentes études et exemples liés à la numérisation et à la conservation.

- (Lyman & Varian, "How Much Information? 2009 Report on American Consumers, UCSD: Global Information Industry Center, pp. 8-14).

Une analyse quantitative, précise et poussée de la consommation d’énergie numérique aux Etats-Unis en 2008 avec un principe d’estimation et d’extrapolation.

Quelle quantité d'informations a été consommée par des personnes aux États-Unis en 2008? Les statistiques comprennent des informations consommées à la maison comme à l'extérieur de la maison avec des motifs d'aller au cinéma, écouter la radio dans la voiture, ou de parler sur un téléphone portable. Il ne comprend pas d'informations consommées par des personnes en milieu de travail.

Quelques conclusions pour les Etats-Unis sur l’utilisation de l’information numérique ces 30 dernières années (depuis l’apparition du premier ordinateur en 1981) :

- Les Américains passent une énorme quantité de temps à la maison à recevoir des informations numériques (moyenne de 11,8 heures par jour).

- Les octets d'informations consommées par les américains ont augmenté de 5,4 % chaque année depuis 1980 (beaucoup moins que la croissance du taux de la technologie informatique).

- Environ 3,6 zettabytes (ou 3600 exaoctets) d’informations consommées dans les maisons américaines en 2008. Les Américains passent 41 % de leur temps (consacré à l'information numérique) à regarder la télévision. Mais cela représente moins de 35 % des octets d’information.

- Les jeux informatiques et vidéo représentent 55 % de tous les octets d'information consommés à la maison, parce que les consoles de jeux modernes et PC de créer d'énormes flux de graphiques.

Ils écoutent aussi la radio.
Cette étude montre bien l’importance et l’ampleur de la consommation de technologies numérique en général à travers cette étude aux Etats-Unis.

  
- (Wilkinson, "Remember This? A Project to Record Everything We Do in Life," The New Yorker (28 May 2007)).

Gordon Bell veut numériser et conserver ses archives avec l’aide de collaborateurs.

Les archives de Bell contiennent cent vingt-deux mille e-mails, 58 000 photographies, des milliers d'enregistrements d'appels téléphoniques qu'il a faites, chaque page Web qu’il a visité. Il a aussi conservé depuis 2003 toute l'activité de son bureau (par exemple les fenêtres qu’il a ouvert), huit cents pages de dossiers de santé  (y compris des informations sur la vie de la batterie dans son stimulateur cardiaque), les livres qu'il a écrits ou ceux de sa bibliothèque,  les étiquettes de bouteilles de vin dont il a joui ou encore l'enregistrement d'un voyage à vélo à travers la Bourgogne.
Bell est un ancien ingénieur puis chercheur pour Microsoft à San Franscisco.
Les archives de Bell comportent deux sections : une partie historique et une partie contemporaine.

Bell se rend compte qu’il faut ajouter des matériaux contemporains à ses archives (images SenseCam).
Question du partage de ses archives personnelles.
Dans l'article que Bell a écrit en 2001 pour annoncer qu'il avait terminé la première partie de ses archives, il est dit que l'obsolescence des logiciels et de la technologie était une menace pour une archive de l'ordinateur


- (Daniel H. Pink, "Folksonomy," New York Times (December 11, 2005)).

En 1876, Melvil Dewey a élaboré une méthode élégante pour classer les livres du monde. Le système décimal Dewey divise les livres en 10 grandes disciplines, en plusieurs centaines de sous-zones et attribue ainsi à chaque volume un nombre précis.
Mais sur Internet, une nouvelle approche de la catégorisation est en train d'émerger. Thomas Vander Wal, un architecte de l'information et développeur Internet, a surnommé folksonomie le principe de taxonomie.
Une folksonomie commence avec un marquage qui permet de catégoriser.
La force cumulée de toutes les balises individuelles permet de produire un système auto-organisé pour la classification des matériels numériques.
C’est un principe où tout le monde peut participer sans être spécialiste.
Cette folksonomie peut s’appliquer à différents domaines comme les catalogues de musées ou le classement des livres dans les sites (exemple Amazon).


Mission 3 : Compte-rendu critique d’un site historique


Site: “Hypertext History: Our Online American History Textbook”.

Le site choisi est un site à la fois riche, très complet mais également assez complexe sur l’histoire des Etats-Unis.
C’est donc un site qui a pour objectif de décrire et de retracer une histoire des Etats-Unis en ligne de manière numérique et grâce au principe d’Hypertext.
En clair le principe est d’utiliser les nouvelles technologies (numériques) pour améliorer l’enseignement et la recherche sur l’histoire des Etats-Unis.



Aspects généraux du site et modes de navigation :

Lorsque l’on est sur la page d’accueil du site, on peut naviguer dessus et rechercher des informations à l’aide de plusieurs entrées :

- En effet, on peut trouver ce que l’on recherche d’abord par les catégories présentes en bas du site :
    
    - Il y la catégorie « Era » qui permet de trouver toutes les informations disponibles en rapport à la période historique choisi et sélectionnée. On trouve toutes les périodes caractéristiques de l’histoire des Etats-Unis.
    - On trouve aussi la catégorie « Topics » qui permet là de trouver des informations en rapport à un ou plusieurs thèmes qui nous intéressent.
    - La catégorie « Resources » elle nous donne accès aux informations selon le type de source (les sources primaires et écrites, les témoignages/voix de différentes personnes ou encore les sources multimédia comme des vidéos ou des documents audio).
    - Enfin, il y aussi une catégorie « References » pour trouver des références plus précises.

- On peut également trouver les informations désirées à l’aide de la frise chronologique présente en haut du site :

Cette frise est appelée « Timeline » et nous permet de visualiser toutes les périodes de l’histoire des Etats-Unis.
Sur la frise, de manière horizontale, il y a les dates et les événements sont placés chronologiquement en fonction dessus. Sur le côté horizontal de la frise, on trouve certaines catégories (Media, Documents, Textbook, Teaching).
L’intersection de la période et de la catégorie aboutie à une case interactive où l’on peut cliquer et avoir accès à toutes les informations.
Il est aussi possible avec un curseur horizontal de parcourir la frise et de pouvoir naviguer vers toutes les périodes.



Naviguer sur le site par rapport aux périodes historiques :

On se rend compte ensuite que lorsque l’on sélectionne une période précise, on peut consulter de nombreuses informations sur cette dernière.
En effet, pour chaque période, on a au choix accès à divers documents écrits plus ou moins précis. On peut trouver la description de certains événements caractéristiques qui se sont passés durant la période. On peut également consulter la biographie de personnalités importantes de la période.
On peut trouver aussi des documents audio, des films ou encore des images.
Enfin on trouve des cours complets sur la période, des liens vers d’autres sites ou encore des quizz pour exercer ses connaissances.

Il y a bien sur aussi de nombreuses cartes par période, outil ou thèmes.

Donc un site qui se veut comme une histoire complète des Etats-Unis de manière numérique.
Il essaie d’apporter dans le même espace numérique toutes les informations (documents textuels, audio, vidéos, cartes, images, définitions) nécessaires pour visualiser et maîtriser de manière exhaustive l’histoire des Etats-Unis.

Selon moi, le site est assez bien complet au niveau de la diversité des informations disponibles, il apporte aussi plusieurs entrées différentes pour la consultation. On peut aussi bien raisonner dans une optique purement historique grâce au classement des données par période mais on peut également travailler sur les Etats-Unis de manière thématique et en choisissant les types de sources.

Un site qui utilise l'Internet pour recueillir des informations, des faits ou des évènements du passé. Une nouvelle méthode de construction d'une archive numérique.
Interactivité dans le site internet afin que les visiteurs puissent apporter leur participation (leurs souvenirs et autres documents historiques).
Il encourage les gens à participer et à faire de l'histoire dans ce nouveau média.
Il tente d’évaluer et d’améliorer la validité et la valeur de ses sujets (en réalisant des études qualitatives).

Un site assez bien organisé et complet qui nécessite une bonne compréhension préalable des outils et du mode de navigation. Une fois ce travail réalisé, il est plutôt facile de mener sa recherche et son analyse de la manière qui nous convient le mieux.


Proposition de sites de tentatives comparables dans l’espace francophone :

Histoire générale :


Histoire des États-Unis :
http://etats-unis.americas-fr.com/histoire.html


Rapport méthodologique d’un outil de gestion bibliographique


Site choisi : Librarything, http://www.librarything.fr

Lorsque l’on arrive sur le site on peut voir une présentation générale, on peut faire une visite rapide pour comprendre le principe du site, on peut soit se connecter soit s’inscrire, on peut aussi visualiser les activités importantes et récentes.

Comment peut-on présenter Librarything ?

On peut dire que c’est une sorte de réseau social et un outil pour cataloguer des livres. On peut y créer son propre catalogue avec les livres pouvant nous intéresser, qu’on a consulté ou que l’on a lu. On peut mettre en commun son catalogue en ligne pour communiquer avec d’autres utilisateurs par différents moyens.


Comment fonctionne-t-il et comment l’utiliser ?

- On peut rechercher le livre par titre, par auteur ou par un identifiant précis. Si le livre est disponible, on peut le choisir dans l’édition voulu. Par ailleurs, si le livre n’est pas disponible, il est possible de le rentrer manuellement.
On choisi où rechercher les livres (sites comme Amazon ou encore des sites de n’importe quelle bibliothèque).
-On gère ensuite sa bibliothèque, on peut visualiser son catalogue sous la forme d’une liste de livres avec leurs couvertures. Après on peut réaliser différentes recherches dans cette liste,  trier et classer les livres grâce à des étiquettes par mots-clés, éditer manuellement les informations sur les livres, imprimer sa bibliothèque ou encore écrire ses propres critiques.



- Si l’on ne sait pas précisément quel livre on veut, on peut faire une recherche par mots-clés et consulter les suggestions fournies par le site qui peut s’appuyer sur des informations fournies par d’autres utilisateurs. Possibilité de savoir quels utilisateurs possèdent ce livre dans leur bibliothèque, ce qu’ils en pensent et consulter les critiques qu’ils on pu éventuellement émettre.
- On peut bien sûr gérer son profil utilisateur avec des informations sur soi, sur sa bibliothèque que l’on peut totalement partagée ou partagée partiellement en gardant certaines informations privées.



On peut partager les informations que l’on désire avec les autres utilisateurs. On peut aussi consulter et voir les principales tendances.
- Le site est fortement interactif et met en place des forums de discussion. On peut participer à des groupes qui nous intéressent ou créer son propre groupe de discussion. On peut voir les conversations dans tous les groupes ou seulement dans nos propres groupes. On peut lire que ce que les autres utilisateurs disent ou bien sûr poster soi-même des messages.







 - D’autres optionalités sont disponibles comme localiser certaines bibliothèques et évènements pouvant nous intéresser.
-  On peut aussi partager ses informations du site sur un blog ou encore sur Twitter.


On peut dire quand même que c'est un bon site pour gérer la liste des livres de sa bibliographie, la modifier ainsi que ses références. On peut voir les listes des autres utilisateurs ainsi que leurs critiques pour avoir d’autres points de vue sur les livres. Importante interactivité de part la possibilité de rejoindre des groupes de discussion.  

Cependant cet outil, très adapté aux livres, ne l'est pas aux articles et aux autres sites internet. Donc pas adapté à la gestion d'autres types de références que les livres.
Il est aussi moins pratique que Zotero dans la mesure où il est nécessaire de passer par le site pour ajouter la référence d'un livre. Alors que lorsque l’on télécharge le logiciel Zotero, on peut ajouter directement la référence de l’endroit où on l’a trouvée grâce à un icône spécial.  


 Rapport méthodologique d’un outil pour trier l’information


Site choisi : http://tagcrowd.com

Après l’exploration des différents outils méthodologiques pour trier l’information, celui qui a retenu mon attention est TagCrowd.
Ce site a été créé en Juillet 2006 par Daniel Steinbock, alors qu'il était étudiant en doctorat à l'Université de Stanford.
On se rend compte assez rapidement que c’est une application web permettant de visualiser la fréquence des mots dans un texte en créant ce qui est plus couramment connu comme un « nuage de mots » ou « tag cloud ».
Ce nuage de mots permet de visualiser assez rapidement ceux qui sont les plus importants en un seul coup d’œil. C'est-à-dire que plus un mot est cité et plus sa taille d’affichage sera importante.


Description du site et les différents types de texte à visualiser

Dans un premier temps, l’aspect général du site est assez simpliste :


Comme on peut le voir (en plus de réaliser les nuages de mots) on peut accéder au blog du site, consulter l’aide…

Ensuite pour ce qui est du cœur de l’outil, c'est-à-dire le fait de générer des nuages de mots à partir d’un texte, il peut être utilisé de trois manières différentes :

- On peut rentrer l’URL d’une page Web pour visualiser la fréquence de tous ses mots. Un procédé qui peut être moins précis que directement un texte. En effet, il présente vraiment tous les mots de la page (même des mots qui n'aurait aucun rapport avec le texte qui nous intéresse).

(Exemple si l’on utilise l’URL du blog du séminaire) :



 - On peut directement taper ou coller un texte dans le cadre prévu à cet effet pour obtenir son nuage de mots.

(Exemple si on l’on colle l’introduction de ce rapport dans le cadre et qu’on génère le nuage de mots) :



- La troisième possibilité est de télécharger un fichier texte pour visualiser les mots.

Une fois le type de texte rentré, il faut appuyer sur le bouton « visualize » pour voir le nuage et la fréquence des mots.


Différentes options pour visualiser les mots



Pour la visualisation, on a la possibilité de régler des options selon ce qui nous convient le mieux. Les différentes options sont :

- la langue. On peut visualiser les mots dans la langue que l’on souhaite,

- le nombre de mots. On peut régler un nombre maximum de mots à visualiser qui est compris entre 25 et 100. Il est préférable de visualiser un petit nombre de mots pour les textes courts et un grand nombre de mots pour les textes plus longs,

- la fréquence. On peut afficher ou pas un mot selon le nombre de fois qu’il apparaît dans le texte. Par exemple si l’on rentre le nombre 3, seul les mots apparaissant au moins 3 fois seront affichés. Il est possible également d’afficher le chiffre exacte de la fréquence de chaque mot,

- le groupement de mots. On a la possibilité si on le veut de grouper les mots ayant des liens les uns envers les autres,

- la suppression de mots. On peut en effet choisir des mots que l’on veut exclure manuellement de la visualisation (assez utile pour les mots inutiles tels que "le", "la", "un", "de" et les autres prépositions ou conjonctions).

Par ailleurs, on peut enregistrer les nuages de mots générés pour notre recherche, notamment sous format HTLM et PDF.


Cet outil est donc très utile lorsque l’on a un texte, un site web ou un document texte pour savoir de quels thèmes principaux ils traitent en visualisant la fréquence de tous ses mots et ainsi savoir ceux qui reviennent le plus souvent. On peut donc savoir assez rapidement si un texte va pouvoir nous intéresser ou non.


Rapport méthodologique d’un outil de Mind-mapping


Site choisi : bubbl.us

Les sites proposés lors de cette séance permettent tous de réaliser une même fonction principale mais avec des outils et des caractéristiques différentes. Ce sont en effet des outils de Mind/Concept-mapping.
C'est-à-dire qu’ils permettent de visualiser des informations, des données sous forme de cartes ou schémas heuristiques, d’arbres à idées…
L’intérêt du Mind-mapping est donc de représenter un ensemble de relations entre des données selon une architecture précise (arborescence …) dans le but bien sur de mettre en valeur des informations en les structurant.

Le site que j’ai choisi de développer après différents tests est bubbl.us. Un site en ligne qui permet donc d’utiliser différents outils pour réaliser un Mind-mapping.

Comment se présente le site ?

Tout d’abord c’est un site qui est en anglais et il faut s’inscrire pour pouvoir avoir accès aux fonctionnalités. Une fois inscrit et enregistré sur le site, il est possible de commencer à construire sa carte heuristique avec les outils mis à disposition dans la version gratuite (en effet certaines fonctionnalités sont accessibles seulement après avoir souscrit à un forfait payant).



 Quelles fonctionnalités offre le site ? Que peut-on faire ?

Création de bulles et de relations par arborescence

Tout d’abord, comme son nom le suggère assez bien, le principe premier est la création de bulles (même si dans les faits ce sont plus des rectangles ou des carrés aux bords arrondis).
On part donc d’une bulle : on peut la nommer, changer sa taille ou sa couleur, la déplacer, mais encore lui attaché en pièce jointe un fichier de son ordinateur ou venant d’un site web (cette dernière fonction est seulement disponible dans la version payante).
Ensuite on peut bien sur créer de nouvelles bulles. Il est possible de créer directement une bulle « inférieure » à la bulle de départ à l’aide de CTRL+Enter ou avec l’aide d’un bouton/icone à l’intérieur de la bulle.
Pour ce qui est de la bulle « inférieure » créée, il est possible de lui ajouter une autre bulle « inférieure » grâce à la même méthode ou alors lui ajouter une bulle de même niveau (et donc une nouvelle bulle « inférieure » à la bulle de départ.
Enfin on peut créer une bulle indépendante et la relier à n’importe quelle autre bulle par une flèche.

Exemple avec les matières du Master 2 : 



Les autres fonctionnalités complémentaires du site

- Il est possible de zoomer librement sur l’ensemble de l’arborescence (ou de la "Map").

- Il existe un icône qui permet d’annuler la dernière action effectuée si jamais on s’est trompé et que l’on a fait une erreur.

- Il y a la possibilité de sélectionner précisément une ou plusieurs bulles à l’aide de la flèche. La sélection peut par la suite être copiée et être collée à un autre endroit.

- On peut également imprimer soit l’intégralité de son travail soit la sélection éventuellement effectuée.

- On peut importer des fichiers (version payante) mais également exporter son travail sous la forme d’une image ou sous la forme d’une page web.  

- La sauvegarde se fait à l’aide d’un icône où l'on peut cliquer mais on peut également mettre en place une sauvegarde automatique et régulière de son travail.

- On peut créer plusieurs dossiers (que l’on nomme de la manière que l’on veut) et dans lesquels il est possible de mettre plusieurs "Maps". On peut travailler sur plusieurs travaux différents en même temps.

- Enfin, comme c’est un site en ligne, il est possible de partager son travail avec les contacts d’autres utilisateurs que l’on possède. Grande interactivité car une fois la carte partagée, le contact peut la modifier autant qu’il le veut.



Ce dernier point est indéniablement le grand avantage de ce genre de Mind-mapping en ligne, par rapport aux logiciels classiques (type MindMeister ou PersonalBrain).
Après bien sur, ces autres logiciels sont plus développés et offrent plus d’outils, plus de possibilités.
C’est donc un site assez utile lorsqu’on est loin de son propre PC et de ses outils habituels.  
Un site qui nous permet donc de bien synthétiser ses idées en rapport à un thème précis en visualisant ses relations avec les autres thèmes ou sous thèmes.
Cependant peut-on dire que c’est un outil qui rentre à l’intérieur et qui aide le processus de recherche ou bien qu’il sert seulement d’illustration une fois la recherche effectuée ?

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